À Montpellier, l’association venant en aide aux réfugiés Alésiens lance sa campagne de dons.

À Montpellier, l’association venant en aide aux réfugiés Alésiens lance sa campagne de dons.

C’est un triste marronnier de la fin des vacances à Montpellier, l’ARAM (Aide pour les réfugiés alésiens à Montpellier) lance aujourd’hui sa campagne de dons.

En effet, comme chaque année des Alésiens arrivent sur Montpellier à cette époque. La plupart viennent commencer leurs études en octobre, mais certains viennent à l’aventure, une valise en carton dans la main, dans cette grande ville considérée comme un Eldorado mystérieux.

Il faut dire que pour la majorité des habitants d’Alès, Montpellier n’est connu que pour ces hôpitaux, quel Cévenol n’a pas un membre de sa famille qui a dû un jour où l’autre venir à la capitale comme ils disent subir une opération non pratiquée dans cette province reculée.

Plus la population alésienne vieillit et plus Montpellier est considéré comme le passage obligé pour aller se faire soigner quand le corps médical autochtone s’avoue vaincu.

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Pourtant certains Alésiens osent sortir du quartier de Lapeyronie et s’aventurer dans le centre-ville. C’est ainsi que, depuis des années, la découverte d’une autre ville, d’activités insoupçonnées et d’une vie intense possible a incité certains Alésiens à migrer vers la métropole.

Mais très vite, les Alésiens se trouvent en difficultés dans cette ville où rien n’a été prévu pour eux. Certains errent en centre-ville, cherchant désespérément la rue d’Avejan afin de faire les boutiques, tombent en dépression quand ils se rendent compte qu’il y a plusieurs centres commerciaux.

D’autres s’étonnent que le Gardon puisse s’appeler le Lez vu qu’ils ne peuvent envisager qu’il puisse y avoir deux cours d’eau distincts dans ce pays.

Tous ces bars et restaurants ouverts après 22h peuvent causer chez certains Alésiens des décalages profonds dans leurs horloges biologiques.

Aussi, l’ARAM intervient régulièrement pour aider ces réfugiés dans leur adaptation pour qu’ils puissent profiter des infrastructures de la ville sans devenir fous, qu’ils osent monter dans le “grand train de toutes les couleurs” pour se déplacer au lieu de traverser la Métropole en espadrille et qu’ils cessent de chercher désespérément des champignons sur l’Esplanade ou dans les parcs municipaux.

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