Il rachète l’agence immobilière qui lui refusait sa location

Il rachète l’agence immobilière qui lui refusait sa location

Jean Luc, 27 ans, est né en Lozère et c’est déjà pas facile tous les jours. Mais en arrivant sur Montpellier en 2021 il ne pensait pas qu’il aurait autant de mal à se loger en étant pourtant fonctionnaire depuis plus de 6 ans.

Il avait bien fourni ses fiches de payes des 24 derniers mois, mais l’agence immobilière a commencé à tiquer sur les documents présentés.

En effet la Lozère étant un département atypique, les responsables de l’agence se sont demandés si le jeune homme avait vraiment conscience de ce qu’impliquait une vie sur Montpellier.

Ils se sont permis d’émettre des doutes sur sa capacité à absorber financièrement tout ce qu’il allait découvrir dans une ville qui offre des services et des loisirs dont il ne pouvait avoir idée.

Pendant trois ans le jeune homme s’est évertué à trouver des garants pour sa location, jusqu’à présenter son nouveau parton à l’agence, le propre Maire de Montpellier qu’elle n’a considéré que comme un modeste prof d’histoire déjà engagé financièrement dans son propre logement.

Il a donc vécu durant ces trois ans, hébergé par sa grande sœur, vivant comme un ascète, mettant de coté ce qu’il pensait devoir consacrer à la caution exorbitante que réclamait l’agence pour toute entrée dans un logement, fut-il un modeste F2.

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C’est lors d’un de ses séjours en Lozère chez un de ses oncles banquiers que celui-ci lui permit de débloquer la situation.

Vu le pécule qu’il avait réussi à amasser il lui conseilla d’acheter un appartement plutôt que d’en louer un.

Et c’est un autre de ses oncles, lui-même homme d’affaires lozérien, qui l’a finalement aidé à racheter cette “agence de connauds”, selon ses propres dire, pour se constituer un petit bien afin de démarrer sur Montpellier.

Et peut-être finir comme son cousin qui y possède une dizaine de commerces qu’il a racheté petit à petit depuis trente ans.

Il faut dire qu’il avait commencé son business, le jour où, vexé de constater qu’un commerçant lui vendait son propre miel dix fois plus cher que ce qu’il lui avait vendu, il avait racheté sa petite échoppe au bord de la faillite pour en faire une des meilleures épiceries fines de Montpellier.

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