Avec “du coup”, “wesh” et “de base”, il gagne le premier concours d’éloquence minimaliste

Avec “du coup”, “wesh” et “de base”, il gagne le premier concours d’éloquence minimaliste

Samedi dernier, pendant plus de deux heures, Guilhem, un ados juvignacois, tient son auditoire. Il raconte tant bien que mal ses péripéties. Il utilise un vocabulaire constitué essentiellement des expressions “wesh”, “trop pas” ou encore “du coup” (cité à 683 reprises) qui lui permettent d’imager son récit.

Suffisamment semble-t-il pour conquérir le public de ce premier concours d’éloquence minimaliste du vingt et unième siècle organisé à Montpellier le hisse à la première place.

L’audience, essentiellement composée de ses pairs des lycées et collèges de la Métropole apprécie à sa juste valeur la richesse de la logorrhée proposée.

MONTPELLIER, déclarée ville la plus INTEMPORELLE,.
Juste parce que les deux mots ont 91% de leurs lettres en commun.

Pour la petite histoire, si Montpellier renoue cette année avec ce concours atypique il faut savoir que ce n’est pas une première. Il existait déjà jusqu’en 1992, dominé à l’époque par Jean-Georges.

Le propre père de Guilhem qui l’avait remporté à cinq reprises. Il était passé maître dans l’art de raconter des histoires en n’utilisant quasiment que les expressions “Super”, “à donf”, “genre” et “pas ouf”.

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